Les semaines successives de confinement ont chamboulé les enfants ainsi que les bébés : le stress des parents, l’absence de lien avec la famille, l’arrêt de l’école ou de la crèche.
Les tout petits ont sans doute été très touchés par la crise. Effectivement la solidité de l’adulte qui prend soin de bébé a manqué. Quand l’adulte est déstabilisé cela déstabilise toute la famille. La peur s’est transformée en angoisse et certains bébés ont pu exprimer des troubles somatiques (humeur, alimentation, sommeil, maux de ventre…) d’autant lorsqu’ils sont privés des adultes qu’ils ont l’habitude de rencontrer.
Les enfants d’âge scolaires ont eux aussi été chamboulés par l’arrêt de l’école et certains ont vécu une confusion entre l’espace intime de la maison, lieu de la famille et l’espace scolaire, lieu des apprentissages.
Les enfants et même les ados parlent à leur façon, souvent avec leurs corps, parfois leurs mots et leur comportement.
La famille a donc besoin de liberté et doit se permettre de réinventer sa propre façon de faire et de vivre dans un espace de créativité de jeux.
Les bébés vont avoir besoin qu’ont leur laisse l’espace nécessaire pour grandir, pour jouer, pour créer et que l’on prenne en compte ce qu’ils ont vécu avec bienveillance.
Les enfants d’âge scolaire ont besoin d’être accompagnés, sensibilisés, préparés en accueillant leurs émotions et leurs ressentis.
Ainsi on peut
- Faire le point sur ce qu’il ressent, ce qu’il pense
- Le féliciter en lui mentionnant votre fierté
- Le rassurer pour lui donner confiance
- Favoriser les contacts avec sa famille, ses amis
Partager ses inquiétudes c’est aussi sentir que la confiance demeure !